Au pays des coups fourrés de toutes sortes et des langues calomnieuses, du vacarme et de la vindicte, il y en a un qui n’aime point le bruit, les thiow et mbélé mbélé*, ces palabres dans lesquelles nous détenons des positions enviées… Notre président n’a plus la patience ni la capacité à encaisser les battages perpétuels, hors des grandes campagnes électorales. En dehors de ces périodes exaltantes qui méritent qu’il déploie son grand art de la guerre, quand son instinct de survie lui donne des forces herculéennes décisives, il préfère à la manière d’un scientifique, avec ses instruments précis, opérer sur la classe politique comme un chirurgien intervient sur le corps humain.