Pendant que les Sénégalais expriment leur inquiétude et frissonnent devant la pléthore de listes qui leur seront présentées lors du scrutin législatif prochain, il nous semble utile de reposer le débat non pas en terme légal, mais moral tout simplement.
La loi exige des partis politiques qu’ils déposent au plus tard le 31 Janvier leurs états financiers couvrant l’année précédente. Aucun des « Grands » Partis n’a encore (ou jamais) satisfait cette obligation, ce qui est inconcevable et absurde.
A l’image du quitus fiscal exigé de chaque candidat à une élection présidentielle, la participation aux législatives d’une liste de Parti, seul ou en coalition, devrait avoir pour pré requis, la preuve de conformité aux lois et règlements en vigueur. Il est malhonnête et cynique de voir des Sénégalais qui aspirent à la fonction de législateur être les premiers et les seuls à continuellement fouler du pied la Loi !
Une application stricte de la Loi aurait permis d’assainir l’espace d’expression démocratique et rendre la compétition plus limpide.
Messieurs de l’APR, du PS, du PDS, de l’AFP et autres partis dérivés portant le même code génétique, de grâce, déposez vos états financiers ! Ou alors, ayez la décence de retirer vos listes de la compétition car vous n’y êtes pas qualifiés.
Vous avez durant ces vingt dernières années, administré le Sénégal sous toutes les combinaisons d’alliance possibles entre vous. Juste entre vous ! Nous en sommes là, à devoir subir encore les effets de votre manque de considération pour le peuple Sénégalais.
Tout le mal d’aujourd’hui s’explique par le fait de deux Partis qui, par leur pratique irresponsable ont réussi à enfanter autant de petits qu’ils ont laissé sur la place publique sans que personne ne daigne leur apprendre ce qu’est l’ordre et la discipline. L’ADN de la grande famille « Dioufowadienne » n’admet pas le respect de la Loi et ce sont des observations enregistrées pendant des décennies qui le prouvent de manière indéniable.
Aucun sens de « Diom, fula ou fayda » ! Voilà pourquoi celui qui symbolise véritablement tout ce mal ; l’autre qui nous qualifiait de jeunesse malsaine dans les années 80 et que nous avions littéralement chassé du pouvoir en 2000, n’éprouve aucune gêne à revenir par la fenêtre en pleine nuit, pour continuer de vivre à nos frais dans ce qu’ils appellent le petit palais. Espérons qu’il prendra le temps de publier une seconde édition de sa biographie pour y rajouter le seul chapitre manquant à savoir « Un parasite perpétuel au sommet de l’Etat». Ce grand centre de conférence situé à Diamnadio et qui porte son nom devrait être choisi comme bureau de vote optionnel pour toutes les personnes âgées qui risquent d’étouffer dans ces salles de classe ou la masse de papier sera plus importante que le volume d’air à respirer.
Sans prendre le risque de devoir indiquer une quelconque direction, il est clair que les Sénégalais disposent d’assez d’informations pour savoir à qui confier leur destin. Il n’y a que deux choix possibles : Les « Dioufowadiens » qui ont massacré la morale dans ce pays et continuent de faire du « Boukhante » avec leurs petits-enfants, et ces nouvelles forces patriotiques dont tout, dans le discours et les actions, inspire confiance.
Du doyen des candidats, nous ne dirons aucun mal. Malgré les erreurs qu’il a commises, on peut lui reconnaître son courage et sa farouche résistance face à la vorace France. Son autre fils, le moins doué d’entre eux aura bientôt fini de vendre le Sénégal pour des médailles.
Compatriotes Sénégalais, ne votez pour aucune liste qui comporte un seul parti n’ayant pas déposé ses états financiers ! Le respect qui nous est dû, c’est à nous de le mériter pour qu’enfin on imprime une culture de discipline et d’ordre dans ce pays.
Patriotiquement,
Abdoul Dia
Citoyen Sénégalais