Dans un premier volet daté du 09 novembre 2009, nous proposions une réflexion critique sur l’exercice du pouvoir au Sénégal, dans lequel nous interrogions les particularités typiques des rapports que nous Sénégalais et, par extension, anciens colonisés, entretenions avec le pouvoir. En nous appuyant sur une littérature occidentale, qui nous est plus familière et qui va de Platon à Marx, en passant par Kant et Machiavel, nous mettions en lumière la propension presque systématique de nos dirigeants à abuser de leurs prérogatives, dès lors qu’ils sont installés au pouvoir. La célébration des cinquante ans de notre accession à l’indépendance nous donne l’occasion de poursuivre la réflexion sur ce vaste sujet qu’il est impossible d’épuiser dans le cadre de cette modeste contribution.