Selon une socialisation traditionnelle assez ancrée, le corps de la femme était modelé, dans beaucoup de sociétés africaines, en tant qu’objet de jouissance esthétique et sexuelle pour l’homme. Les technologies du corps proprement mobilisées à cet effet faisaient du corps de l’homme un outil de travail manuel, mais aussi intellectuel et moral. En d’autres termes cette division sexuelle du travail s’accompagnait d’une distribution des positions de pouvoir dans la société.