Le Sénégal vient de sortir, grâce au génie de son peuple, d’une élection présidentielle qui aurait pu le mener à la ruine. Mais ce qui est curieux et renversant à la fois, c’est que, à peine le peuple nous a-t-il extirpés de ce cauchemar que les perdants de la présidentielle nous nous parlent de respect scrupuleux du calendrier électoral pour les Législatives, comme si ce respect des institutions a toujours été le viatique de ceux qui nous ont gouvernés pendant douze douloureuses années.