Dans un article antérieur (la lutte sénégalaise : à quand la fin de la violence), suite aux altercations sanglantes entre les partisans de Yékini et Balla Gaye 2, j’attirais l’attention sur la recrudescence de la violence autour de la lutte, violence à laquelle nous commençons malheureusement à être habitués à force de sa banalisation abusive : le sang coule, mais on s’en émeut peu, ou l’on exprime notre admiration : « Youbounako ardo » à l’endroit du saigneur de l’arène