La ville de Dakar a une morphologie symptomatique du dérèglement qui caractérise l’économie sénégalaise et l’aménagement du territoire qui est censé l’accompagner. Dakar fait, en effet, partie de ces capitales qui donnent plutôt l’impression d’être de petites villes ceinturées par de gros villages. L’urbanisation incontrôlée a des origines et des causes diverses, mais ses conséquences restent les mêmes : paupérisation galopante, insécurité chronique, inégalités sociales de plus en plus tranchées, clochardisation de certaines franges de la population, etc.
Archives journalières : 18 août 2012
Dans son ouvrage intitulé « Principes de l’économie », Gregory Mankiw (1998) suggerait qu’une des raisons pour lesquelles l’on devrait s’intéresser à l’économie est qu’elle nous permet d’apprécier le potentiel et les limites des politiques publiques. En tant qu’électeurs, nous avons notre opinion sur la façon dont les politiques d’allocation et de distribution des ressources nationales sont définies. Aussi sommes-nous amenés à nous poser diverses questions d’ordre économique au moment de faire un choix parmi les différentes offres politiques qui sont soumises à notre appréciation : quel rythme de croissance économique peut-on escompter des différentes offres politiques ? Comment pourrait évoluer notre pouvoir d’achat ? Comment évoluera le déficit budgétaire et ? On pourrait également se poser la question de savoir quels seraient ses effets de la corruption sur la croissance, le bien-être et la pauvreté ?