Les titres barrent toutes les unes. «Un peuple, un but, trois fois Korité », « Korité dans la division », « Korité à trois vitesses ». Les unes après les autres, les unes de la presse étalent leurs titres accrocheurs. L’unanimité sur la division semble être consommée. Au moins un avis qui ne divise plus chez nous. L’Etat, au plus haut sommet, y est même convié. Au bout, l’engagement d’y remédier si les religieux lui confèrent ce pouvoir. Des religieux, dont certains, se sentant interpellés par l’opinion, fustigent eux-mêmes cette division. Tentant, chacun, de tirer sa couverture cultuelle sur soi. Égratignant même au passage « l’échec des chefs religieux du Sénégal (sic) à s’unir pour célébrer ensemble les fêtes religieuses ».