A la suite des récents faits divers et controverses sur l’homosexualité au Sénégal, qui ne cessent de déchaîner de vives passions et de violentes polémiques au sein de l’opinion publique, il nous a paru assez intéressant de tenter une réflexion globale sur ce phénomène. En essayant d’analyser le plus sereinement possible l’argumentaire mis en œuvre pour tenter de légitimer cette pratique aux yeux de nos concitoyens.
L’implication de plus en plus active et visible des organisations des droits de l’homme (Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Amnesty International, Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO) etc.) et de fortes personnalités politico-médiatiques sur le terrain de la défense des « minorités homosexuelles », qu’elles jugent injustement persécutées au Sénégal, au point, aujourd’hui, de réclamer ouvertement un débat sur la dépénalisation de cette « orientation sexuelle » dans un pays à majorité croyante, requiert, à notre sens, une réponse intellectuelle adéquate et argumentée de la part des adversaires de ladite dépénalisation. Une telle démarche s’avère d’autant plus pertinente, selon nous, qu’elle aspire dépasser les classiques invectives et autres réactions épidermiques et violentes de rejet, alimentées par les tempêtes médiatiques – et malheureusement très passagères – du Sénégal où une polémique en chasse invariablement une autre toutes les semaines, sans jamais donner à l’opinion le temps d’une réflexion profonde et éclairée, pourtant base nécessaire de toute solution durable et décisive face aux problématiques posées.
C’est donc dire que ce peuple, qui est le nôtre, se devra d’apprendre dans le futur et de réaliser avec plus de lucidité que, dans ce monde idéologiquement dirigé, le véritable combat pour la défense de ses valeurs culturelles et principes moraux ne peut plus désormais se suffire de simples réactions d’indignation et d’anathèmes évoluant au gré de l’actualité et des scandales. Mais qu’il se doit dorénavant d’intégrer pleinement les analyses plus approfondies d’une pensée globale, consciente et (auto)critique, seules à même de révéler les véritables sources des maux qui le minent et qui risquent, à terme, de conquérir inexorablement une jeunesse de plus en plus ouverte, sans discernement, aux idées et influences du monde entier. Ceci, quels que soient les réactions d’emportement et d’exaltation auxquelles resteront absolument sourds les impitoyables architectes d’un monde globalisé, qu’ils comptent tailler sur mesure à l’airain, par des techniques de guerre dignes de la science-fiction.
En effet, la remarquable efficacité offensive du mouvement homosexuel démontre à souhait qu’une bonne stratégie de communication, la « fabrication du consentement » par la manipulation des médias et des leaders d’opinion, constituent désormais le pouvoir « suprême ». Et que, dans l’avenir, ceux qui ne disposent pas d’une bonne tactique de communication et d’un dispositif argumentaire sophistiqué ne représenteront bientôt plus grand-chose sur l’échiquier des décisions. Ceci, quels que soient le bien fondé et la justesse de leurs convictions. Car, de nos jours, par la simple communication, l’on peut tout à fait transformer une fausseté en vérité intangible aux yeux de l’opinion, une défaite en victoire, une mauvaise image par une bonne, une invraisemblance en une vraisemblance irréversible. « Je communique, donc je suis » car, désormais, dans notre monde hypermédiatisé, « ce qui est vrai, c’est ce qui est efficace »…
Argument 1 : La liberté individuelle peut-elle tout justifier ?
L’un des arguments majeurs, invoqué de façon récurrente par les défenseurs de l’homosexualité, fut de tout temps : « Tout homme est parfaitement libre d’avoir l’orientation sexuelle qu’il veut, du moment qu’il ne gêne la liberté de personne». Liberté qui fut depuis toujours considérée comme un progrès, une évolution positive des mentalités et des mœurs, tout à fait conforme à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, stipulant que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Un tel argument fut, par exemple, repris dans la presse sénégalaise, par Seydi Gassama, le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International, en rendant public le rapport 2009 de son organisation : « Où est le mal, si deux personnes majeures consentantes [de même sexe] entretiennent des rapports sexuels ? » se demandait-il [1], après avoir dénoncé la traque des homosexuels au Sénégal et sévèrement critiqué l’attitude des religieux face à cette question…
Il nous a toujours semblé, d’une certaine manière, très étrange qu’une telle question, pourtant très simple et d’une logique apparemment élémentaire, qui revient invariablement dans presque toutes les polémiques dans le monde sur la légitimation de l’homosexualité, ne trouve que très rarement des réponses aussi logiques et pertinentes. Vide qui aboutit au fait que l’on ne retrouve pratiquement, en lieu et place, que des argumentaires fondés sur les enseignements purement religieux (auxquels les partisans de l’homosexualité n’accordent en général aucune valeur ; ce qui relativise leur portée), sociologiques (du genre « remise en cause de la cellule familiale, de l’équilibre psychologique des enfants éduqués par un couple homosexuel » etc.) ou, plus prosaïquement, des insultes et des anathèmes qui ne font en vérité qu’envenimer le débat et laisser les questions posées en suspens, sans véritables réponses équivalentes sur le plan purement « rationnel ». Une telle carence argumentaire s’avère d’autant plus dommageable, à notre sens, qu’elle a permis à cette cause de progresser peu à peu sur beaucoup d’esprits « rationalistes ». Esprits de plus en plus nombreux dans le monde et qui ne se réfèrent, en général, qu’à la valeur purement logique, à la « cohérence » (ou « pertinence ») intellectuelle d’une argumentation pour juger de sa validité et se faire leur opinion…
Face à cet argument clé de « la liberté sexuelle de personnes majeures consentantes qui ne gênent personne » et de la primauté de la notion de « vie privée » sur celle de « morale », nous nous estimons légitimement être en droit de nous poser nous aussi un certain nombre de questions également pertinentes et assez prosaïques auxquelles ledit argument devrait normalement répondre. Car s’inscrivant parfaitement dans la même logique libertaire…
L’Inceste Consentant
Du moment où l’argument principal fondant rationnellement cette sorte de liberté est que ces partenaires majeurs ne gênent point en définitive la liberté des autres, qu’en sera-t-il alors de l’inceste entre deux parents consentants et de sa véritable moralité ? Car qu’est-ce qui, rationnellement, selon ce même schéma et ce même principe, empêcherait à un père et à sa fille majeure qui décident librement (sans aucune violence ou pression) de vivre ensemble, ou à un fils et sa mère, à une grand-mère et son petit-fils, à un frère et sa sœur, à une tante et ses neveux, à deux sœurs, à deux frères etc. d’entretenir « sans gêner personne » des relations amoureuses ? Est-ce donc cela que recouvre réellement cette notion de liberté et de sacralité absolue de la « vie privée » ?
Ayant toujours été assez perplexe sur les types de réponses que les partisans de l’homosexualité pourraient donner à cette question, pourtant très simple, surtout par rapport aux idéaux de liberté individuelle tant magnifiés, ceux hérités principalement de la Révolution française, nous nous sommes, par la suite, intéressés à la question du caractère pénal de ce type d’inceste dans la législation française en particulier et dans le reste du monde en général. Quel ne fut notre étonnement (à demi certes) de constater que la loi française [2], et un certain nombre d’autres législations, reconnaissait effectivement la parfaite légalité de l’inceste entre deux parents consentants ! Ce qui, concrètement, signifie que le fait de dénoncer un père de famille entretenant des relations incestueuses avérées avec ses filles majeures n’entrainera aucune sorte d’action judiciaire dans ce pays, tant qu’il restera prouvé qu’il n’y existe aucune sorte de subordination ou de violence…
Nous fûmes, par la suite, très intrigués de constater la grande surprise et le choc qu’une telle découverte occasionna chez nombre de nos compatriotes à qui nous apprîmes ce fait pratiquement inconnu au Sénégal et sur lequel il existe étrangement très peu de documentation et de recherche. Surprise d’autant plus troublante pour certains de ces sénégalais, pourtant « progressistes » et « tolérants » que, bien que profondément convaincus aux idéaux de liberté des Lumières ou de mai 68, ils ignoraient totalement l’existence de cette disposition pourtant logiquement corrélative à la dépénalisation de l’homosexualité, car fondée sur le même principe sacro-saint de la liberté individuelle sans préjudice pour autrui. Ce trouble très perceptible fut aggravé par le fait que ces concitoyens n’en avaient pas encore entièrement perdu pour autant le minimum de « kersa » (bienséance) et « bon sens moral » à même de provoquer un sentiment de révolte et de répulsion à l’idée d’entretenir des rapports sexuels (serait-ce « librement ») avec leur propre mère ou père. Ou d’imaginer un jour que leurs propres enfants mâles pourraient se mettre librement en ménage avec leurs propres filles et que la législation sénégalaise pourrait, un jour prochain, être appelée, au mieux, à se taire ou, au pire, à avaliser ces types de relations incestueuses, sans aucun état d’âme (comme c’est présentement le cas dans leur « métropole » française de référence) …
En fait, le terme d’inceste, qui n’est mentionné dans aucun des deux principaux codes du droit français (civil et pénal), a effectivement disparu du Code pénal, précisément après la Révolutionde 1789. La loi lui ayant substitué la reconnaissance, comme circonstance aggravante, du fait qu’une agression sexuelle, une atteinte sexuelle ou un viol sur un mineur soit commis par un parent ou tuteur (« ascendant légitime naturel ou adoptif ou toute personne ayant autorité sur la victime »). En dehors de ces cas, une relation sexuelle incestueuse consentie sans violence entre individus majeurs n’est pas légalement considérée comme une infraction. Ainsi, même si le Code civil français interdit encore le mariage entre parents en ligne directe (article 161), frère et sœur (article 162), oncle et nièce, tante et neveu (article 163), qu’est-ce qui peut garantir que « l’évolution des mentalités » tant encensée ne mènera pas un jour à la revendication et à la dépénalisation de ces mariages incestueux ? Exactement sur la base du même principe de la liberté sexuelle individuelle qui autorisa l’homosexualité et qui est entrain d’imposer progressivement les mariages gays… Car, à nos yeux, la logique voudrait normalement que ces types de mariages puissent un jour être également autorisés au même titre que les rapports libres entre parents incestueux actuellement autorisés ou tolérés. Ce qui signifie donc, à notre sens, que la législation française actuelle soit, d’une certaine manière, en contradiction flagrante avec ses propres principes sur cette question et puisse dans un avenir proche ou lointain évoluer vers une cohérence plus favorable à la reconnaissance de ces types de mariages. Car, lorsque l’on décide de laisser les hommes déterminer entièrement leur mode de vie sexuelle, sans aucune ingérence extérieure (« L’État n’ayant pas à s’immiscer dans la chambre à coucher de la Nation », comme le revendiquent certains), en sacralisant de la sorte la notion de « vie privée », il nous paraît plus cohérent d’aller jusqu’au bout de cette logique, en légalisant, par exemple, les mariages incestueux. Serait-ce sous des conditions médicales et contraceptives légales à même de prévenir les risques de malformation des enfants incestueux qu’entraîne la consanguinité. De la même manière, si cette même loi interdit aujourd’hui l’adoption d’un enfant né d’un inceste par son père biologique (article 334-10), qui peut nous assurer que l’ « incesto-parentalité » (le fait de reconnaître la parenté conjointe des incestueux) ne sera pas un jour revendiquée comme l’est aujourd’hui l’homoparentalité ? Surtout en regard de la tendance actuelle vers la reconnaissance croissante chez nombre de commissions de bio-éthiques des droits des enfants nés de façon atypique (sous X ou avec pour parents biologiques des donneurs de sperme ou des mères porteuses anonymes etc.) [3]. En ce sens, il nous paraît important de noter que, du moment où ces types de relations incestueuses ne sont pas juridiquement pénalisés, la procréation d’enfants incestueux ne peut l’être davantage non plus dans le droit français. Ceci, même si les risques excessivement élevés de malformations dues à la consanguinité peuvent handicaper ces enfants à vie…
Est-ce donc à dire que la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal, réclamée par la RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme) et d’autres organisations similaires, signifie de facto qu’il pourrait juridiquement être admis un jour, dans la législation d’un pays culturellement croyant comme le Sénégal, que tout père qui réussirait à séduire sa fille majeure et à la convaincre d’entretenir librement, sans aucune forme de violence, des relations amoureuses avec lui serait tout à fait quitte avec la loi, la morale et sa conscience ? L’humanité en serait-elle arrivée à accepter, serait-ce au nom de la liberté et des droits humains, que dans une famille, tous puissent moralement entretenir des rapports sexuels avec tous les membres consentants de leur famille : avec leur père, leur mère, leurs frères, leurs sœurs, leurs grands-parents, leurs oncles et tantes ? De façon plus crue, les défenseurs sénégalais des droits humains accepteraient-ils, sans aucun état d’âme, de voir leur grand-frère ou petit-frère entretenir des rapports avec leur propre mère (si jamais ils tombaient amoureux), ou leur père vivre librement et ouvertement avec leur sœur majeure consentante, ou même consentir eux-mêmes à cela, sans répulsion ou dégoût (si jamais, naturellement, ces mots conservent encore un sens sous ce rapport) ? Et puisque l’homosexualité serait également autorisée au Sénégal, en plus de l’inceste consentant, on pourrait raisonnablement reconduire les mêmes schémas pour les parents de même sexe : relations libres entre père et fils, mère et fille etc., n’est-ce pas ? Que restera-t-il alors de la notion de « bonnes mœurs », de « morale sexuelle » ou d’ « attentat à la pudeur » pour les partisans d’une telle licence ? Ou bien seraient-ils plutôt des adeptes inconditionnels de l’adage qui voudrait que « la logique du droit ne soit point celle de la morale » pour être autorisés à justifier le fait que les êtres humains puissent désormais se comporter comme les animaux tant qu’ils ne dérangeront pas la liberté des autres et, qu’à défaut de pouvoir « moraliser » nos comportements sociaux, la loi se chargerait alors de les cautionner et de s’ajuster constamment à la déraison humaine plutôt que de jouer un rôle (même limité et parallèle) de garde-fou salutaire à l’aberration absolue ? La notion tant invoquée du respect de la « vie privée » de « citoyens qui sont libres de faire ce qu’ils veulent dans l’intimité de leur chambre » devrait-elle en arriver à autoriser les hommes à entretenir des rapports avec leurs parents incestueux et à pratiquer la zoophilie non violente avec les animaux, alors qu’elle ne leur permet pas encore l’usage de la drogue et la visualisation de vidéos à contenu pédophile dans « l’intimité de leur chambre » ?
Très anxieux par la suite d’être mieux édifiés sur cette grave question de l’inceste consentant dans la législation d’autres pays occidentaux, en dehors de la France, nous pûmes constater que, malgré certaines résistances encore persistantes, des brèches très significatives y existaient assez souvent. Ainsi des pays comme la Belgique, l’Espagne, le Portugal ou les Pays-Bas ne condamnent pas non plus les relations sexuelles librement consenties entre personnes majeures aux degrés de parenté incestueux. Dans d’autres pays occidentaux et d’ailleurs (Australie, certains Etats américains etc.), bien qu’encore interdit, on peut souvent noter des hésitations, des silences ou des ambigüités de la législation sur l’inceste, qui ne sont point sans rappeler ceux ayant permis dans le passé la reconnaissance progressive de l’homosexualité. Ce qui nous autorise à prédire, en dehors de toute extrapolation gratuite ou surréaliste (mais qu’est-ce qui demeure réellement impossible dans notre monde d’aujourd’hui ?), que sa dépénalisation ne doive point être absolument exclue dans l’avenir pour certains pays. Surtout si l’on considère le rôle précurseur et de « locomotive idéologique » qu’ont très souvent joué des pays représentatifs comme la France ou les Pays-Bas en matière de « libéralisation des mœurs ». Et si l’on se souvient que ce fut précisément le même Code pénal de la Révolution, ce cousin germain de la Charte universelle des droits de l’Homme, qui dépénalisa pour la première fois l’homosexualité, qui autorisa également l’inceste. Ainsi l’argument du caractère isolé de l’inceste consentant ne nous semble nullement suffisant, du fait qu’il n’existe aucune garantie que l’idéologie ultra-libertaire actuelle n’en fasse un jour une cause internationale comme elle réussit à le faire de l’homosexualité qui représentait dans le passé une pratique très marginale (ou assez inconnue) dans beaucoup de sociétés. Et une initiative récente, bien que pas du tout médiatisée au Sénégal, qui nous confirma à l’envi que cette hypothèse est loin d’être chimérique ou fantaisiste est la proposition, en janvier 2011, du Conseil Fédéral Suisse de dépénaliser l’inceste consentant, sous prétexte que « l’Etat n’avait pas pour rôle de punir deux adultes consentants ». En motivant notamment cette proposition, qui provoqua une certaine levée de boucliers, par « le faible nombre de cas dénoncés ainsi que par le fait que des personnes consanguines, qui appartiennent génétiquement à des groupes à risques en termes de maladies héréditaires, ont également le droit de procréer. » ( !) En arriverons-nous un jour à ce que les organismes des Droits Humains (qui détiennent actuellement l’exclusivité de proclamer le bien et le mal au niveau international) classent les hommes qui auront librement choisi pour « orientation sexuelle » les relations incestueuses dans la catégorie fourre-tout et extensible à souhait des « minorités sexuelles » à défendre ? [4]
Tout ceci pour dire que la véritable question n’est point de s’interroger sur l’opportunité de défendre les droits légitimes et naturels d’autodétermination de tout être humain, quels que soient sa race, ses caractères physiques ou sa culture. Elle porte plutôt sur l’absence d’un nécessaire système de limitation et de régulation intangible de ces droits qui ne soit point exclusivement fondé sur la « raison raisonnante », dont on a vu, certes, certaines applications matérielles positives, mais dont les conséquences dramatiques et infiniment plus périlleuses pour le futur de l’humanité se font déjà sentir aujourd’hui à tous les niveaux (social, psychologique, économique, écologique etc.).
Notre pays sera t-il appelé à subir passivement d’obscures pressions et à abdiquer toute honte bue devant la dictature « démocratique » d’une pensée matérialiste unilatérale résolument décidée à faire désormais du désir insatiable et illimité de liberté le nouvel opium mortel des peuples du monde moderne ?
Initiative KERSA (Collectif pour l’ERadication au Sénégal des Atteintes à nos valeurs)
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Page : www.facebook.com/initiativekersa
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Suite Prochainement
Argument 2
N’existe-t-il pas de limites morales au « progrès » et à l’ « évolution des mentalités» ?
NOTES_________________________
[1] Cf. journal « Le Populaire » du 29 mai 2009.
[2] Ne nourrissant aucune fixation particulière pour la France, qui compte, comme tous les peuples, des fils valeureux et à qui l’humanité sera éternellement redevable, il convient de préciser que c’est plutôt la dimension idéologique phare et symbolique de « patrie des droits de l’homme » et de l’humanisme des Lumières, qui incite d’ailleurs ses dirigeants politiques et son intelligentsia à s’engager de façon très visible et active dans cette question au Sénégal (en plus de son statut d’ancien colonisateur et de maître penseur), qui nous intéresse le plus dans la présente réflexion.
[3] Il conviendra même, en outre, de noter que la possibilité légalement admise de ne pas révéler à un enfant l’identité de ses parents (à la demande de ces derniers) ouvre théoriquement la voie aux éventuelles relations incestueuses entre cet enfant et ses frères et soeurs inconnus ou autres parents dont il ne lui est pas reconnu le droit de connaître le lien de parenté les unissant.
[4] L’on pourrait également citer beaucoup de cas célèbres d’incestes consentants révélés par les médias occidentaux et les débats passionnés qui s’en suivirent, aussi bien au niveau du droit que de la société civile. Débats qui montrent la difficulté extrême des partisans de l’homosexualité de refuser à d’autres « adultes majeurs » le droit de choisir librement et en pleine connaissance de cause (« sans gêner personne ») leur orientation sexuelle (même incestueuse) ; un droit qu’il se sont eux-même arrogés de haute lutte. L’on pourra, en ce sens citer les cas forts médiatisés de Patrick et Susan, un couple de frère et soeur allemands qui défraya la chronique en 2005 en concevant plusieurs enfants, ou de l’australien John Deaves et de sa fille Jenny dont l’amour médiatisé bénéficia de beaucoup de soutiens dans tous les milieux etc. (Faire une recherche sur Google pour plus d’informations).
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Présentation de l’INITIATIVE KERSA
L’Initiative KERSA (Collectif pour l’ERadication au Sénégal des Atteintes à nos valeurs) est une démarche visant à préserver les valeurs culturelles et religieuses du Sénégal contre les agressions internes et externes, surtout celles de la pensée matérialiste occidentale. Elle est mise en place par un réseau d’intellectuels, de religieux, de parents, d’éducateurs, d’acteurs des médias, d’hommes politiques, de citoyens etc. soucieux de l’éducation de leur enfants et de la défense de leurs valeurs communes. Pour adhérer au Collectif, aller sur notre page Facebook : www.facebook.com/initiativekersa