Il n’y a qu’au Sénégal qu’on peut se retrouver d’une chambre d’hospitalisation à une cellule d’emprisonnement pour unique faute de moyen de payer des frais médicaux extrapolés par-dessus tout. Il faut prier de ne jamais tomber malade dans ce pays car vous pouvez vous retrouver au mieux, enfermé entre quatre murs gardés par des “nervis” et être complètement coupé du monde extérieur jusqu’à acquittement d’une “facture”. Et c’est uniquement si vous n’en mourrez pas juste avant qu’ils vous demandent une caution bien forte, un garant et des pièces d’identité pour se faire soigner. Cela se passe à l’hôpital de Pikine (Thiaroye) où je viens de lire qu’une mégère de directrice avait instauré comme mesure la séquestration, une certaine dame aux initiales AC. Et cette mesure cupide prévale toujours dans cet hôpital au moment où cet article est écrit. Un hôpital où l’on peut transiter d’une chambre d’hospitalisation à une cellule “d’emprisonnement” où le patient ne reçoit plus de soins médicaux comme il se doit mais alors que les premiers instants de la période de convalescence sont très important pour le patient, il vaudrait mieux le fermer.