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Santé Publique, Séries De Séquestrations à L’hôpital De La Banlieue

Santé Publique, Séries De Séquestrations à L’hôpital De La Banlieue

Il n’y a qu’au Sénégal qu’on peut se retrouver d’une chambre d’hospitalisation à une cellule d’emprisonnement pour unique faute de moyen de payer des frais médicaux extrapolés par-dessus tout. Il faut prier de ne jamais tomber malade dans ce pays car vous pouvez vous retrouver au mieux, enfermé entre quatre murs gardés par des “nervis” et être complètement coupé du monde extérieur jusqu’à acquittement d’une “facture”. Et c’est uniquement si vous n’en mourrez pas juste avant qu’ils vous demandent une caution bien forte, un garant et des pièces d’identité pour se faire soigner. Cela se passe à l’hôpital de Pikine (Thiaroye) où je viens de lire qu’une mégère de directrice avait instauré comme mesure la séquestration, une certaine dame aux initiales AC. Et cette mesure cupide prévale toujours dans cet hôpital au moment où cet article est écrit. Un hôpital où l’on peut transiter d’une chambre d’hospitalisation à une cellule “d’emprisonnement” où le patient ne reçoit plus de soins médicaux comme il se doit mais alors que les premiers instants de la période de convalescence sont très important pour le patient, il vaudrait mieux le fermer.

En s’adressant à Mme Awa Marie Coll Seck. Madame la ministre, cette question devrait l’interpeler : qu’avez-vous fait pour la SANTE DE NOTRE PAYS à part vos beaux discours ?! Que prévoit, le gouvernement de Macky Sall pour ce domaine ?! C’est quoi cette négligence à l’égard de la pauvre population sénégalaise sans moyen, ni défense (pour ces femmes séquestrées) quand l’on sait que le président de la république Macky Sall est couché sur des milliards du pauvre peuple sénégalais avant et après avoir été élu (de par la caisse noire actuellement) ?! Il est temps de cesser vos beaux discours d’agir concrètement pour les populations, en attendant que de pauvres gens rasent les murs des hôpitaux pour s’éclipser faute de moyens de payer des médicaments, des soins ou d’analyses. Mais ce qui est révoltant n’est pas tout cela, le fait d’apprendre ce qui est arrivé à un proche ayant suscité cet article. Pour quelle raisons, la direction de l’hôpital de PIKINE-THIAROYE se permet-elle de donner des ordres de SÉQUESTRER pour ce cas dont je vais donner quelques détails. C’est une femme qui vient d’accoucher qui en est victime. Elle a été séparée même de son bébé qui n’a même pas encore un mois sous conditions d’acquittement d’une facture médicale extra-salée (extrapolée) ?!

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Voici les détails de la facture :

– Hospitalisation 80 000 Fcfa (en moins de 9 jours)

– Médicaments en ordonnance 156 995 Fcfa

– Opération (Hystérectomie) 127 500 Fcfa

– Diverses analyses 51 000 Fcfa

– Imagerie (supposée être une échographie ?!) 5 000 Fcfa

Ayant subi DEUX opérations chirurgicales en l’espace de 2 semaines avec DEUX opérations très DURES où elle a eu à perdre beaucoup de SANG par hémorragie et a failli même en perdre la vie (Allahamdou Lilah, elle est encore avec encore mais toujours séquestrée à l’instant où ces lignes sont écrites). La première opération a couté 800 000 Fcfa dans une clinique (lors de l’accouchement) dont elle s’est déjà acquittée. La 2ème opération à l’hôpital de Pikine a couté un bras, avec un total de 420 495 Fcfa dont les médicaments pris lors de l’hospitalisation et d’autres ordonnances en sa charge à payer. Une somme de 1 220 495 Fcfa à s’acquitter alors que la dame a failli y laisser sa vie après la première opération. A la 2ème surprenante, elle se fait séquestrer. La loi sénégalaise permet-elle aux directions d’hôpitaux du pays de séquestrer tous les patients n’ayant pas de moyens de payer à l’immédiat suite à une recommandation de sortie du médecin alors qu’un garant avait signé et qu’une caution avait été déposée ?!

Non seulement, nos mères, sœurs et femmes perdent toujours la vie en masse en donnant la vie dans ce pays au système de santé merdique (et pas seulement) mais les autorités ne sont même pas foutus de le réformer pour diminuer au moins les soins mais surtout éradiquer ce genre de sauvageries. Des médecins qui rangent leur code de déontologie ou d’autres très négligents vis à vis de la vie de leur patient sous prétexte de manque de moyens, un ensemble de système qui assure plus de victimes qu’une population en bonne santé dont ceux qui le dirigent ont des FCFA tatoués sur leurs rétines d’une part. D’autre part, une poignée élitiste jouant au people pille, détourne, corrompt et vole constamment les biens publiques qui pourraient être destinés à la santé publique, une poignée élitiste qui paie même pour leur famille proche si nécessaire des soins médicaux en Europe ou aux Etats-Unis tout en laissant le système de santé du pays se dégrader d’année en année.

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Pour le cas cité à l’hôpital de Pikine, l’état ordonne-il ou valide-t-il la séquestration systématique des patients sous condition d’acquittement de fais de santé extrapolés alors que le Sénégal se réclame pays civilisé ?! C’est quoi donc ces méthodes sauvages dignes de de la période antique ?! N’y a-t-il pas de lois dans ce pays ?! Au moment où ces lignes sont écrites, la dame est séquestrée avec 2 autres femmes dont une d’entre elles venait aussi de subir une opération “chirurgicale”, dans une chambre avec un lit pour 1 personne gardée par des nervis. Ce qui est écœurant est le fait qu’elles dorment même assises dans ce poukouss de chambre depuis le 06/11 pour l’une d’entre elles (28 jours pour le cas de la femme citée dans l’article ci-dessus d’il y a quelques semaines).

Voilà d’avantage de raisons qui font qu’on ne doit plus badiner avec les criminels avérés en économie publique (auteurs de détournement, corrupteurs & corrompus à grande comme à petite échelle, etc.). Avant toute négociation, il faudrait les foutre tous en prison et les radier de l’administration publique vu le nombre de morts de pauvres gens parmi notre population et dont ils sont à l’origine de par ces actes criminels. Pour ce qui est de l’hôpital de Pikine-Thiaroye, il ne faut pas s’étonner de voir des rixes bientôt si ces pratiques sauvages (“justice” parallèle et circonstancielle) ne cessent pas par ordre du ministère de tutelle. Une plainte contre la direction de de l’hôpital est prévue d’être déposée par la famille dès demain.

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Aboubakrine Ndiaye

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