La parité est aujourd’hui une notion employée partout et par tout le monde. Les Sénégalais expliquent tous leurs actes non élégants par l’existence de cette loi : dans les bus et autres transports en commun, il n’est plus nécessaire de se lever pour céder la place à une jeune dame. Pour d’aucuns, ce n’est même plus une obligation de nourrir, loger et vêtir sa femme, dans la mesure où, elle est sensée « travailler et se prendre en charge ». La liste est loin d’être exhaustive. Il ne serait ainsi pas vain de réexpliquer le sens de la « parité » réclamée par les femmes. Avons-nous vraiment besoin de son adoption pour marquer notre « contribution effective à la société et à la vie politique » ? L’essentiel dans cet article, n’est point de dénigrer, juste poser quelques jalons sur l’effectivité de la parité au niveau des institutions électives, qui peut encore être discutée avec l’arrivée du nouveau régime.