La communauté musulmane du Sénégal en général et les mourides en particulier viennent de célébrer le 118ieme grand magal de touba communément appelé 18 SAFAR qui marqua le départ pour l’exil de Khadimou Rassoul. Le magal a été célébré comme par le passé avec ferveur et soumission à ALLAH ( SWT). La fête a été belle à tout point de vue. Le Coran a été lu en entier des milliers de fois de même que les Khassaids. La manger a été servi à suffisance et gratuitement aux hôtes du CHEIKH ; la seule preuve qui le corrobore est la faible présence de restauratrices de rue à bon marché habituellement appelées gargotières pour autant de personnes présentes dans une ville pour célébrer des événements de ce genre. La générosité des mourides et leur promptitude à donner gratuitement à manger pendant les jours du magal n’ont d’égale nul part ailleurs dans le monde. Parcourez les événements religieux ou outres, célébrés à travers le monde vous ne verrez pas un tel élan de générosité. De Tivaoune à Médine(en arabie saoudide) de Popaguine à Rome, les exemples ne foisonnent pas. Le seul fait déploré par beaucoup de pèlerins a été la difficulté qu’ils ont d’entrer dans la ville sainte(surtout à partir de la route venant de Darou Mousty) à cause de la présence massive et anarchique des charrettes sur les voies de circulation goudronnées, créant de ce fait des embouteillages monstres et énervants. En effet, même si les charretiers bénéficiaient du soutien et de la protection de Serigne Saliou ( R .T. A) de son vivant, et ce faisant par respect à sa volonté , on les maintient toujours en circulation les jours du magal, il n’en demeure pas moins que leur participation dans le transport des pèlerins doit faire l’objet d’un autre plan de circulation plus adapté et plus fluide que celui en cours, et cela relève des prérogatives du service d’ordre en rapport s’il y lieu avec la communauté rurale.
Archives journalières : 18 janvier 2013
        
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                    Au départ, un désespoir ! Un désespoir que nous avons voulu transformer en une action utile. Une rage ! Une rage que nous avons estimée traduire en un cri de ralliement de toute une jeunesse pour se faire entendre. Un engagement ! L’engagement d’être les propres acteurs de notre destin. Un rêve ! Le rêve de bâtir un citoyen modèle capable de porter les changements que nous estimons indispensables pour l’émergence d’un Etat démocratique, d’une nation développée plus juste et plus libre. Nous fondions ainsi dans la nuit du 15 au 16 janvier le mouvement Yen a marre : Pour engager notre génération à se déprendre des idoles politiques à qui nous avons confiées nos destins depuis plus de 50 ans et qui ne nous ont pas sorti du sous-développement.