« Simplement parce qu’il en a toujours été ainsi ! ». Cette réplique que me fit allégrement un jour un vieux dignitaire lébou pourrait, de prime abord, être considérée comme réductrice, simpliste voire infantile. Mais la réalité historique atteste parfaitement que, depuis le 18e siècle, qui connu l’avènement du premier Grand Serigne de Dakar, Dial Diop, en 1795, les Lébous ont toujours une sacrée réputation de frondeurs qui leur colle obstinément à la peau !
Archives journalières : 7 février 2013
Touba la ville sainte, Touba la capitale des mourides, Touba la deuxième sentinelle économique du pays, autant de qualificatifs pour nommer cette citadelle ô combien importante pour la communauté musulmane en général et celle mouride de manière spécifique. Pourtant dans un passé récent cet espace humain était seulement un village, un faubourg dominé par la typologie d’habitat du type moderne. Et, si aujourd’hui, la cité religieuse de Khadim Rassoul s’est inscrite dans le standard des collectivités phares du territoire national du point de vue économique, démographique, économique et infrastructurel, elle le doit à la baraqua de son fondateur et aussi au dynamisme des talibés mourides.
S’il y a un domaine où excelle l’Alliance des Parvenus et des Revanchards (APR) de Macky Sall, c’est bien dans le « clonage » des méthodes dignes de Joseph Staline, tout puissant homme fort de l’URSS avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale. Aujourd’hui, force est de constater que le Sénégal de Macky Sall n’a rien à envier à l’URSS de Joseph Staline au regard des méthodes utilisées pour neutraliser et rendre la vie impossible à tous ceux qui ont commis le péché de ne pas être d’accord avec le nouveau régime.