Le but de cet article est de démêler les liens tissés autour de ces deux concepts de Diaspora et de fuite des cerveaux ainsi que d’essayer de clarifier une certaine confusion qui règne dans les débats portant sur ces deux notions, en plus d’arguments portant sur l’enseignement supérieur. Il existe un lien organique entre les deux idées. Le concept de Diaspora a été porté sur les fonts baptismaux par les Juifs qui ont été exilés de l’ancienne Palestine et se sont dispersés à travers le monde, d’abord en Egypte selon les sources bibliques (Ancien Testament). Dans son acception moderne, le concept de Diaspora a été étendu à tout groupement humain qui quitte son territoire ou pays d’origine et émigre sous d’autres cieux surtout pour des raisons économiques, c’est-à-dire à la recherche d’un mieux-être que le pays d’origine ne peut pas assurer. Ainsi, suivirent, plus récemment et dans un ordre non chronologique et non séquentiel, d’autres diasporas : chinoise en Europe, dans les Amériques et en Asie du sud-est ; japonaise dans les Amériques ; turque en Allemagne ; coréenne en Amérique du nord ; pakistanaise et indienne en Angleterre ; nigériane et ghanéenne en Angleterre ; on a aussi les travailleurs algériens, marocains et tunisiens en France et en Europe ; Caribéens et Antillais en France et Amérique du nord ; les égyptiens dans les pays du Golfe, ainsi de suite.