Au moment où le système hospitalier végète dans une crise qui perdure, les districts sanitaires, qui peinent à recevoir des Collectivités locales, les ressources de leurs fonds de dotation, sont sinon laissés à eux-mêmes, tout au moins jetés en pâture aux Partenaires Techniques et Financiers.
Archives journalières : 4 juin 2013
Une identité nationale se forge et se nourrit du caractère et des habitudes de ses citoyens. Ceci étant je trouve qu’il est temps de mettre un lutteur a la tête de notre cher Sénégal. Et qui serait mieux placé que Balla Gaye pour mener le Sénégal à bon port. Au moins lui a fait oublier au peuple ses soucis en l’espace d’un après midi ; un peuple enfin uni, pas de pouvoir ni d’opposition, un peuple d’accord sur une chose que c’est le meilleur lutteur de cette décennie..
La lutte avec frappe n’est pas un simple sport traditionnel, une banale activité de divertissement. Elle trouve ses origines dans les lointaines traditions guerrières qui ont organisés certaines sociétés africaines dans les temps anciens ou le pouvoir était conquis selon des règles précises mais néanmoins avec des périodes de violences inouïes. Rien que dans l’espace ouolof, considéré abusivement aujourd’hui, comme un monde historiquement pacifiste, il y eut un cycle de violence qui a duré quatre siècles (de Lat Soukabé Ngoné Dièye à Diéry Dior Ndella). Au-delà de la tradition guerrière, la lutte ne peut être comprise en dehors de la cosmogonie africaine qui très hiérarchisée entre les mânes, les esprits, les ancêtres et le monde des humains.