C’était avec beaucoup d’enthousiasme que nous avions accueilli l’annonce par le Président Macky Sall lors de son message de meilleurs vœux à la Nation, de la tenue prochaine des Etats généraux de l’éducation. En tant qu’éducateurs, complètement désappointés par la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’école, nous avions de quoi expirer un ouf de soulagement. Enthousiastes pour la raison qu’il a été bien dit «Etats généraux de l’éducation», et non de l’école tout court. Dans ce dernier cas, notre désespoir aurait été démesuré du moment que rien ne pourrait alors nous convaincre que le fiasco des assises de 1981 ne sera pas reproduit.