Mais qui a donc si peur de cette loi de l’inéligibilité en gestation, qui ne s’adresse précisément pourtant, qu’aux détourneurs avérés de deniers publics ? Mais, pourquoi alors tout ce branle-bas de combat dans certains milieux? Dieu seul et peut être eux le savent. Mais comme disait l’autre effectivement, qui se sent morveux se mouche !
Archives journalières : 22 août 2013
La question est certes provocante mais elle mérite d’être posée. Comment peut-on comprendre l’inaction de nos autorités face à des accidents survenant quotidiennement sur les routes et partout au Sénégal ? Pourtant les causes et les solutions paraissent évidentes aux yeux de ceux qui ne veulent pas occulter la réalité.
A l’instar de l’auteur de la pertinente lettre ouverte adressée au président de la « Commission nationale de réforme des institutions » (Cnri), nous saluons l’appel solennel de ce dernier à « toutes les composantes de la nation » pour participer à cette concertation nationale, destinée à « recueillir leurs points de vue, leurs avis et leurs suggestions sur les changements à apporter à la Constitution pour que celle-ci reflète les sentiments et les aspirations profondes de toute la communauté nationale ». Pour la première fois depuis l’« indépendance » du Sénégal, tous les membres de « la communauté nationale » auraient donc ainsi voix au chapitre, pour dire leur mot sur le type de Constitution le plus conforme à leurs « sentiments » et « aspirations profondes ».
Depuis la tenue des Assises nationales, un certain nombre de propositions ont été discutées et exposées à la nation et aux prétendants aux fonctions gouvernementales. Lorsqu’on les examine, on se rend compte que toutes ces propositions ont visé une réforme profonde de nos institutions par l’établissement de mécanismes qui vont avec l’esprit de transparence, d’équité, d’impunité et ‘’d’inclusivité’’.