Je reviens de « vacances » du Sénégal marqué par un ressenti d’un malaise social presque généralisé dans toutes les sphères de la société. De Parents et amis vivant à Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar ou à l’intérieur du pays à Touba notamment, de collègues du secteur privé ou de la haute administration, de camarades de promotion encore à la recherche de stabilité professionnelle et auprès du vendeur de café Touba ou de carte de recharge crédit, hasardeusement croisés dans les rues de Dakar, j’ai pu mesurer la réalité et tout le sens du concept «Deuk bi dafa Macky». La subjective perception que j’ai eu du discours particulièrement pessimiste de ces Sénégalais de différentes catégories sociales concernant la situation du pays n’a malheureusement pas manqué d’évoquer auprès de moi le souvenir du climat social de grande déception à la veille des élections de 2012.
Archives journalières : 2 septembre 2013
        
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                    Comme tout le monde le sait, nous sommes un fieffé partisan de tous processus qui participent de ce que nous concevons comme « une introspection prospective et salubre », y compris surtout lorsque nous nous estimons devoir prendre la pleine mesure de trois décennies de guerre en Casamance. Aussi, est-ce dans le cadre d’un tel exercice qu’une question, une seule question, hante nos nuits : Pourquoi les dirigeants de notre pays, ceux d’hier comme ceux de nos jours, n’aiment-ils pas, ou pas assez, la Casamance ?