Comme à l’accoutumée, il a fallu deux jours pour célébrer la fête de Tabaski au Sénégal : une partie le mardi et, selon la presse, une majorité le mercredi. Il est déjà arrivé, dans un passé récent, que la Tabaski soit célébrée sur trois jours et la Korité sur deux jours, soit trois jours fériés et chômés de plus que les deux prévus par la législation sociale (Korité et Tabaski). Si nous y ajoutons la journée ou les deux journées consacrées à la célébration du Magal de Touba ainsi que les autres journées de l’année déclarées « pont », nous nous trouvons avec une vingtaine de jours ouvrables non travaillés. Soit largement au-delà des 15 jours fériés et chômés théoriquement prévus par la législation sociale. Le Sénégal peut-il se permettre de compter, chaque année, une vingtaine de jours fériés, chômés et généralement payés ? Nul besoin d’être un expert en économie ou un as des chiffres pour répondre à cette question. La réponse est non !