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Dancing Business : Il N’est Rien De Plus étonnant Pour Moi Qu’un Homme Qui Danse

Dancing Business : Il N’est Rien De Plus étonnant Pour Moi Qu’un Homme Qui Danse

J’ai beau essayer de comprendre l’état d’insouciance envers Dieu que l’on pouvait atteindre pour s’adonner si effrontément à cet exercice, mais j’avoue n’y parvenir qu’assez difficilement…

C’est bien vrai, et je le comprends fort bien, il peut nous arriver, à tous, d’oublier la gravité de notre condition humaine et de l’approche si tragiquement certaine de notre mort. D’aspirer même à en être diverti, ne serait-ce que quelques instants, pour mieux « savourer », comme on dit, les modestes joies de la vie. Ça, je le comprends assez bien. Après tout, ne sommes-nous pas tous de faibles créatures, nos courtes vies déjà si pleines de peines ?

Je comprends aussi, bien que ne souscrivant pas nécessairement à ces options et malgré la surabondante rhétorique en la matière, ceux qui ont érigé la danse en exercice spirituel (soit- disant de reconnaissance à Dieu), en activité artistique, culturelle, professionnelle ou même physique. Je pense, en effet, qu’il existe d’autres voies plus agrées et plus dignes pour rendre grâce à notre Seigneur, pour exprimer son talent artistique, vivre sa culture, gagner dignement sa vie et se maintenir en forme…

Je comprends aussi aisément le trop plein d’émotion pouvant mener un homme ou une femme à esquisser spontanément quelques pas de danse. Même si je pense que, si cet homme ou cette femme avait été éduqué(e) autrement, ses mains et ses pieds auraient célébré ce bonheur par des actes cultuels plus agréables à l’Auteur ultime de cette joie…

Ce que je ne comprends pas, par contre, s’agissant surtout d’un homme ou d’une femme qui dit croire sincèrement à Dieu et à Son Terrible Jour du Jugement, c’est comment concilier la peur et l’incertitude constantes que doit susciter cette foi en nous avec l’insouciance et la jubilation qui mènent un homme à danser…

Comment pourrais-je, en effet, comprendre qu’une personne majeure (Mukallaf) en arrive à oublier sa mort, ses affres infinies et ses funestes incertitudes, au point de lancer frénétiquement, avec l’air souriant d’un primate repu, ses pieds et ses mains en l’air ? Sais-tu seulement, ô pauvre inconscient, ce qu’il adviendra de toi dans l’avenir, pour jubiler de la sorte ? Sais-tu quelles épreuves t’attendent aux tournants sinueux de ta vie ? Quand et comment tu mourras ? Serait-ce à travers une catastrophe naturelle ou une guerre qui ravagera ton pays, d’un accident mortel ou d’une ignominieuse et longue maladie ? Sais-tu si, une fois de l’autre coté du Rideau, précipité dans l’Inconnu, tu réussiras à traverser l’affreux Pont Sirât surplombant l’Enfer ? Quel sera le verdict éternel réservé à ton âme à l’Au-delà ? Si tu seras ou non précipité pour l’Eternité dans les horribles Flammes de l’Enfer et les Tourments monstrueux qui te menacent ?

Est-ce donc pour dilapider ta vitalité et ton énergie en vaine gestuelle, en puérils sautillements cadencés et ridicules contorsions au rythme d’ustensiles bruyants, que ton Noble Créateur t’a si gracieusement offert cette santé et toutes ces calories, ô folle créature ? Dis-moi, t’arrêtes-tu de danser pour faire ta prière et revenir sur scène avec assez de bonne conscience ? N’as-tu donc point honte des deux Anges préposés à ta surveillance ? Es-tu au moins sûr que tu trouveras autant de vitalité et d’énergie à dissiper demain, dans un mois, l’an prochain, au crépuscule de ta vie, lorsque, peut être, la maladie alourdira ces pieds jadis si sveltes et ces mains aujourd’hui si lestes et si agiles à danser ? Dis, t’es-tu une seule fois demandé pourquoi l’on ne dansait jamais à l’hôpital ? Qu’éprouveras-tu – je serais bien curieux de le savoir – devant la tombe silencieuse et terne d’une ancienne danseuse ?

Tout ça me semble fort affreux, je l’avoue…

J’ai beau essayer de comprendre comment un homme doué de cœur en arrivait à oublier les souffrances auxquelles la majorité de ses semblables est soumise, un peu partout à travers le monde, pour se permettre de faire, avec insouciance, le tour des dancings, concerts et autres sabars de quartier, mais je n’y arrive pas. Comment un croyant – ou même un humaniste sincère – peut-il autant oublier les milliers de malades agonisant, au moment même où il danse, dans les hôpitaux, les destins tragiques de centaines d’innocents quotidiennement tués dans les guerres et catastrophes, les millions d’êtres déchirés dans leurs chairs par des épreuves et des drames inouïs qui dégoûteraient quiconque de danser ? C’est peut être parce que ce ne sont pas tes proches ou toi-même qui se trouvent dans ces situations que tu éprouves encore l’envie indécente de sautiller sur ce sol imbibé du sang encore fumant de nos morts, ce sol sous lequel reposent des êtres infiniment plus nobles que toi que tu piétines gaiement en dansant…

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Dieu sait que j’ai beau essayer, mais il n’est point facile de s’habituer à la scène grotesque d’un futur cadavre fantasque dansant au-dessus même de sa tombe…

« Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la cime des montagnes ! » (Coran 17:37). « Pensiez-vous que Nous vous avions crées sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous ? » (Coran 23:115). « Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup… » (Le Prophète (PSL)).

Quand il m’arrive de voir dans nos télévisions (devenues, il faut dire, pour beaucoup, de véritables boîtes à musique) des hommes et des femmes, pourtant élevés dans un « pays à près de 99% croyant », s’envoler en danses endiablées et impudiques, dans les innombrables clips à longueur d’antenne, j’éprouve quelques fois l’étrange et indicible envie de rire et de pleurer en même temps…

L’envie de rire, lorsque, par exemple, ayant volontairement « muté » le volume (un exercice dans lequel, je l’avoue, j’excelle), je vois sur le petit écran de gros gaillards et des dames fort respectables tournoyer, en pantins ridiculement désarticulés, exhibant même quelques fois, de façon, ma foi, fort impudique leur corps dénudé.

L’envie de rire, lorsqu’il m’arrive d’entendre ces nouveaux pantins cathodiques de la « Génération Inconsciente » tenter d’expliquer laborieusement les « nobles » motivations de leur « art », avec des arguments d’une puérilité si désarmante. Comme se divertir (bégué), procurer la joie aux gens (bégueul), une vocation innée, l’envie d’exporter notre culture à l’étranger (!), de devenir des « acteurs économiques » créateurs d’emplois (pour booster probablement notre prochain « Doing Business »)…

Est-ce donc cela la définition si restreinte de la CULTURE que promeut notre société, notre nation, notre République, celle que nous a léguée cette chère négritude à « émotion » ? Je me suis ainsi toujours demandé pourquoi l’on obligeait encore systématiquement nos « populations locales » – et, ce, depuis les indépendances – à chanter et à danser pour accueillir bruyamment tout hôte officiel, en remerciement de sa charité, ou pour célébrer la moindre manifestation dite « populaire ». Ou pourquoi nos autorités de la République se sentaient souvent le devoir d’esquisser des pas de danse dans les concerts ou soirées de gala qu’ils ont à présider ?

Je ressens, par contre, l’envie de pleurer, lorsque je me mets à la place des enfants de danseurs et de danseuses. Avoir un père ou une mère qui nous nourrit en s’exhibant en contorsions devant nos amis et qui gagne sa vie à la sueur de ses pieds nous paraît en effet un cauchemar insoutenable…

Affreux.

L’envie de pleurer, lorsqu’on entend nos danseurs et danseuses « professionnels » s’échiner à justifier leur « art » par leur appartenance soufie, ou même, tiens !, par leur « mouridité », leur « baye-fallisme », leur origine sociale et tutti quanti. Ce genre d’arguments très populaires, il faut malheureusement en convenir, quoique légers, a remarquablement facilité, je pense, le foisonnement actuel, surtout dans les centres urbains, de groupes de jeunes gens, désormais réunis en « dahiras »…musicaux ! Ces « thiant-concerts » ayant aujourd’hui peu à peu remplacé avec bonheur les fameux « tann-béer » d’antan, par des processions dansantes, au cours desquelles filles (prétendument « Yaye-Fall ») et garçons se mêlent indument au son rythmé des « khiin » et « tabalas », bruyamment répercutés par des haut-parleurs intempestifs braqués sur un voisinage agressé… Excellent moyen de se donner bonne conscience, me disais-je, en sublimant une tension naturelle dansante, née des interdits, dans une passion aux relents religieux et psychologiquement confortable. Nouvelle philosophie du « khoumb té dagan » ou du fameux « beug lou yomb » ?

Non. Je n’entrerai pas ici – quoique la tentation ne manque point – dans le débat de l’orthodoxie ou non de certaines pratiques folkloriques dites « soufies » (des derviches tourneurs d’Orient, aux adeptes locaux du « muzikr » ou des « paketas »). Non. Un tel débat requerrait, en effet, une redéfinition plus approfondie de ce qu’est l’art islamique et du divertissement religieux, notamment leurs motivations et objets, les limites imposées par la loi musulmane pour prévenir les dérives et pratiques illicites ou futiles, la licéité ou non de la musique et de la danse profane, etc. Nous n’en aurons malheureusement pas le temps…

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Je n’aborderai pas non plus le vaste sujet des récupérations, des fréquents amalgames et manipulations médiatiques au nom de la religion ou du Mouridisme chez nous. Une « mouridophagie » créée, en réalité, par l’ignorance ou la cupidité humaine, qu’il m’est même arrivé de répartir en trois catégories : Mouride-People, Mouride-Business et Mouride-Showbiz (pour décrire ces stars, de plus en plus nombreuses, qui aspirent légitimer leurs écarts par des références maraboutiques populaires). Non, ce serait trop long et risquerait de m’écarter de mon sujet (n’accuse-t-on pas déjà mes publications d’être trop longues, d’être laborieusement parcourues ?)

Je me contenterai simplement ici, pour, du moins, ce qui s’agit du Mouridisme que je maîtrise un peu mieux, de rapporter quelques principes en la matière enseignés par Cheikh A. Bamba lui-même et par ses dignes successeurs.

Le Cheikh, c’est bien connu, avait l’habitude de répéter, à chaque fois que l’on tentait de légitimer devant lui une frivolité opposée au Coran et à la Sunna : « Yalla fowoul, folouwoul » (Dieu ne s’amuse point et ne prescrit point les futilités). La tradition mouride rapporte même qu’il arriva qu’on décrive un jour au Cheikh la perversité (caay-caay) d’une personne donnée, et qu’il n’eut que cette seule question : « Cette perversité en arrive-t-elle à le pousser à danser ? » (« Ndakh àgg na ci di fecc ? »). Comme pour sous-entendre que le summum des signes d’insouciance envers Dieu et de négligence envers Ses Menaces était pour lui un homme qui danse…

C’est sans doute les mêmes principes, et le souci d’inciter ses disciples et tous les musulmans à fructifier les précieux instants de leurs vies limitées, de sorte à ne pas les dissiper dans des activités vaines et sans aucun véritable profit, ni ici-bas ni dans l’Au-delà, qui lui faisaient dire, à propos de la valeur inestimable du temps : « Sache que le souhait le plus cher aux morts est de pouvoir revenir à la vie, ne serait-ce qu’un tout petit laps de temps qui leur donnerait l’occasion d’accomplir une quelconque bonne action susceptible de leur être utile une fois de retour dans l’autre monde. Profite donc du reste de ta vie, en regrettant le temps passé [utilisé dans l’inaction et les péchés]. Précipite-toi vers les bonnes œuvres avant qu’il ne soit trop tard et ne néglige pas d’améliorer tes qualités. Cher frère, persévère à maîtriser tes sens et [gère bien ton temps] en utilisant chaque instant de ta vie, fut-il aussi bref qu’une respiration. Car, toute unité de temps aussi minime que celle d’une respiration vaudra [à l’au-delà] le prix d’une inestimable pierre précieuse avec laquelle tu pourrais acheter un trésor incommensurable. Perdre ce temps dans des activités sans profit spirituel et sans adorer Dieu constituera assurément une perte inestimable le Jour du Jugement dernier. Mais si, par malheur, tu le passes dans la transgression, ce serait alors un dommage irréparable… » (Masâlik, v. 133-141).

Est-il de principe plus important que cette « gestion du temps » pour développer moralement et économiquement un pays comme le nôtre ?

C’est notamment grâce à de telles valeurs de « Ibâda » (Adoration) et de « Khidma » (Service des créatures) que le Cheikh inculqua profondément à ses propres disciples et proches, que ces derniers ont su faire preuve d’un dynamisme (Pastéef) si extraordinaire et réaliser, malgré les nombreux obstacles, hostilités et vicissitudes de leur histoire, une œuvre si grandiose. Et c’est ce qui explique également, il faut le dire, que l’on ne puisse trouver, parmi le grand nombre de disciples et de proches qu’il eut personnellement à éduquer dans la détermination et la crainte constante de Dieu aucun qui ait osé danser. Ni devant lui, ni après lui. Même ceux dont se réclament si bruyamment les danseurs du Mouride-Showbiz… Tel que l’illustre cet important enseignement de Cheikh Saliou Mbacké, le dernier de ses enfants vivants, que tous mes condisciples négligents gagneraient mieux, à mon avis, à se rappeler : « Il est un grand nombre de gens qui crient, passent leur temps à s’agiter, à se disputer et à bavarder vainement, perdent du temps en bavardages futiles alors que le seul accomplissement de deux rak’as leur est plus aisé et bien plus paisible. En fait, la double Profession de Foi « Il n’existe d’autre divinité si ce n’est Dieu et Muhammad est l’Envoyé de Dieu » (Lâ ilâha illa Lâh, Muhammadu Rasûlu Lâh) s’avère plus simple que toute autre chose ; n’empêche pourtant que l’âme humaine penche vers ces autres préoccupations futiles à la place de celle-ci. » (Sermon Korité 1993).L’on rapporte qu’iI arriva un jour au troisième Calife des Mourides, Cheikh A. Ahad Mbacké, surnommé « Niakk thiakhan », du fait de son aversion bien connue pour les futilités, d’être accueilli par un disciple, d’un âge fort avancé, qui dansa spectaculairement de joie à sa vue. Baye Lahad de lui asséner alors sèchement : « Lorsque tu feras trois jours dans ta tombe, tu sauras qu’un adulte ne s’amuse point de la sorte… »

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Qu’en est-il alors, seront tentés de me rétorquer, fort opportunément d’ailleurs, mes lecteurs restés jusqu’ici dubitatifs et assez critiques à l’égard de mes analyses (tous n’étant, naturellement, pas tenus de partager mes opinions), du cas de certains soufis célèbres, pourtant largement reconnus dans l’histoire du Mouridisme et ailleurs comme des Saints, qui s’adonnaient à la musique, à la danse ou à d’autres pratiques non orthodoxes ?

En réalité, ces cas particuliers (appelés « majzub », dans le jargon mystique) sont considérés par les grands maîtres, soit comme des Signes insondables et privilégiés de la Toute-Puissance de Dieu (qui fait ce qui Lui plaît, avec qui Lui plaît), soit comme des « handicapés spirituels » dont on ne tolère les excès que parce que l’on considère que leur amour infini du Seigneur et Ses Dons débordent leur capacité rationnelle. En somme, comme des voyageurs rendus ivres et aveugles par la lumière éblouissante du ciel divin entrevu et qui, de ce fait, titubent étrangement sur la Voie de Dieu. En risquant de faire chuter tout passant imprudent qui s’agripperait à eux… C’est pourquoi, déconseillant vivement à ses disciples d’imiter ces « parias du soufisme », Cheikh A. Bamba décrivait l’inconséquence de ceux qui le faisaient comme le ridicule boitillement de l’homme bien portant qui se met à boiter (volontairement) juste parce qu’il a rencontré d’autres passants handicapés, au risque de paralyser finalement ses membres ainsi ankylosés. ! Ou un homme lucide qui se met subitement à tituber et à traîner par terre, juste parce qu’il a vu des ivrognes le faire – quoique ignorant totalement le sentiment d’ébriété né du goût ineffable de l’Elixir de la Coupe Divine. Cette difficulté de différencier la bonne graine des vrais « majzub » ou « boroom sagn-sagn » (héritiers du Khidr coranique, auquel même le meurtre d’enfant fut autorisé) de l’ivraie des imposteurs ou « boroom caay-caay » (héritiers de Sâmiri, à qui fut donné le pouvoir de faire meugler le veau d’or) étant notablement accentuée chez nous par la velléité des traditions dénaturées, vestiges de la « Jahiliya » Ceddo, de réintégrer le tissu sociétal sénégalais à travers ces interstices de la tolérance soufie et de la Haqiqah (Réalités occultées). Laquelle Haqiqah est souvent utilisée comme paravent pour justifier tous les écarts vis-à-vis de l’orthodoxie musulmane. Alors qu’une société dans laquelle quiconque, après un ou deux rêves prémonitoires, peut s’autoproclamer « majzub » ou doté d’une immunité spirituelle (mbaay Yàlla), pour se passer ainsi de toutes règles, est assimilable à une circulation où tout chauffeur peut, du jour au lendemain, choisir de se passer du code de la route, de s’ériger comme véhicule prioritaire et dévaler en trombe, gyrophare au vent, les routes surpeuplées de la ville, en brûlant tous les feux rouges. Le résultat ne peut en être, à terme, que le chaos et l’anarchie.

Non, la danse et la musique profane qui la nourrit ne font pas partie du Mouridisme ni de l’Islam…

Non, le modèle LMD (Lutte, Musique, Danse), promu par un système qui préfère les arènes aux technopôles, ne nous permettra jamais d’être bien classé dans le rapport « Doing Business ». Attendons peut être, en « pinçant » vigoureusement nos chers « koras » et en « frappant » véhémentement dans les « balafons » devenus aphones de toute une nation-cigale qui, désormais, chante et danse à longueur d’hivernage de l’Emergence économique des fourmis chinoises, le prochain « DANCING Business ». Rapport dans lequel, j’en suis convaincu, nous ne serons surement pas les derniers de la classe…

 

A. Aziz Mbacké Majalis

A. Aziz MBACKE Majalis
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