Les incidents qu’avaient générés les découpages fonciers intempestifs de l’ancien régime libéral dans les territoires de certaines collectivités locales ainsi que les protestations des populations locales ayant récemment entraîné la suspension, par le Chef de l’Etat, des réflexions sur quelques aspects importants de l’Acte III de la politique de décentralisation au Sénégal ont montré, à suffisance, la délicatesse du passage entre l‘Acte II et celui-ci et que le moment est désormais venu de prendre des décisions courageuses, de concert avec les populations locales, pour rendre vraiment opérationnelle une telle politique.
Archives journalières : 18 novembre 2013
Je suis tombé des nues quand la dame ADW m’a raconté son calvaire et celui de son mari (patient ) qui devait subir une intervention chirurgicale. Je suis tellement choqué et triste pour ne pas écrire ces lignes, et dénoncer ces actes ignobles et horribles que chaque sénégalais doit combattre, au premier chef, l’État.
On ne saurait contester, que le problème le plus préoccupant pour l’humanité toute entière à l’heure actuelle, c’est la recrudescence de la criminalité. Dans notre pays, comme partout ailleurs, elle vient de prendre une nouvelle dimension qui inquiète à plus d’un titre.
Dans le souci de répondre à la demande d’éducation et de formation professionnelle, l’état sénégalais avait décidé, suite à la première Concertation Nationale sur l’enseignement supérieur en 1995, d’élargir la carte universitaire par la création de CUR selon les spécificités de leur terroir. C’est un tel esprit qui a prévalu à l’occasion d’une première mutation de l’Ecole Normale qui avait été conviée à « former selon ses capacités d’accueil et ses possibilités budgétaires ». L’Etat qui refusait alors de garantir l’emploi des formés n’avait pas attendu bien longtemps pour changer d’avis, reconnaissant en définitive que nul ne peut vouloir l’élargissement de l’accès, le maintien et la qualité sans admettre corrélativement la nécessité d’un recrutement conséquent d’enseignants convenablement formés.