Certains observateurs considèrent en général le Sénégal comme un pays très difficile à gouverner. D’ailleurs, on n’a même pas besoin d’être un observateur pour le constater. Nous traînons des pesanteurs particulièrement lourdes, fortement enracinées dans nos mentalités, et qui constituent des obstacles sérieux à l’exercice de toute bonne gouvernance dans le pays. Et ces pesanteurs sont parties pour durer encore très longtemps, car nos gouvernants (les anciens comme les actuels) n’ont jamais eu le courage d’y faire face. Les événements qui se sont succédé ces derniers temps sous nos yeux, nous en administrent la parfaite illustration.
Archives journalières : 7 janvier 2014
Le temps n’a jusque-là jamais suspendu son vol. C’est dans le temps que la raison s’accomplit par l’intermédiaire de héros et d’hommes passionnés. Une fois leur mission terminée, les héros sont congédiés par l’histoire. En tant que déroulement du temps, l’histoire est jalonnée d’événements que la chronologie classe par ordre.
Le Sénégal ne peut échapper à la définition et la mise en œuvre de politiques économiques actives visant à relancer la production intérieure. L’incontournable rigueur budgétaire devrait, dans ce sens, être combinée avec une politique monétaire souple en phase avec les exigences du développement et la volatilité des marchés internationaux qui impriment leurs marques à l’économie nationale.
L’arachide constitue la principale source de revenus agricoles pour les paysans sénégalais. Elle est confrontée, depuis plusieurs années, à une baisse continue de productivité, dont l’une des principales causes est la mauvaise qualité des semences écrémées ou semences tout venant distribuées aux paysans dans des conditions qui ne respectent aucune règle d’équité et de transparence.