Il faut noter d’abord, que les raisons qui président à autoriser des heures supplémentaires doivent bien se justifier par une nécessité absolue de surcharge réelle et non fictive d’un volume de travail. Et si ce volume de travail persiste et perdure, sa solution devrait rechercher ailleurs que dans les heures supplémentaires. La permanence de la surcharge du volume de travail doit être solutionnée de manière définitive et efficace, par la création de postes de travail –des emplois-, c’est ce que cela justifie au demeurant, et non par la systématisation de l’usage des heures supplémentaires. C’est ainsi que le prévoit la législation du travail, ceci, dans le but de lutter contre le chômage et d’essayer de le résorber. Voilà pourquoi, il est formellement interdit d’abuser de l’utilisation des heures supplémentaires outre mesure, dans le Privé. Mais, c’est surtout encore dans l’Administration où cela ne se justifie point, que le bât blesse, puisque là-bas, même la durée légale de travail n’est pas toujours effectivement accomplie. Car, le contrôle nécessaire et obligatoire face à la tricherie de certains travailleurs au sujet de leur présence physique à leur lieu de travail, ne se fait pratiquement pas. En fait, ces derniers sont de connivence avec leurs chefs ou alors sont aidés dans ce vol par un laxisme inadmissible des responsables de service, qui ferment pratiquement les yeux sur tous les abus. En réalité, les chefs chargés de cette tâche n’exercent point de contrôle sur qui que ce soit. Il se pourrait d’ailleurs que ces heures supplémentaires déclarées, ne soient même pas toutes effectuées parfois, comme il se devaiit. Mais puisque dans la Fonction publique c’est quasiment la voie libre et porte ouverte aux abus, les peu vertueux, se disent alors à qui mieux mieux et s’octroient à volonté le nombre d’heures voulu, voire un salaire supplémentaire carrément, étant donné que la charge de la preuve n’est pas exigible au travailleur.