En grande partie, la perte de nos valeurs morales et civiques, et l’instauration d’une impunité quasiment totale de ces déprédateurs dans pays, font partie des causes principales favorisant la pérennité de cette délinquance financière, et l’appropriation illégale des biens de la Nation. N’est-il pas enfin arrivé le moment de sévir avec célérité pour mettre fin à ce fléau ravageur, par des moyens coercitifs radicaux, contre cette race de délinquants financiers nuisibles et incorrigibles ?
Archives journalières : 20 février 2014
Depuis quelques mois, nous entendons en boucle un terme que se relaient les sénégalais. Dans les salons, au tour du thé, dans les débats politiques, à travers même les ondes, nous entendons incessamment des sénégalais dire « Sénégal dou dem féne » (Le Sénégal n’ira nulle part).
Dans une correspondance adressée au Chef de l’Etat, abondamment commentée à l’époque, le journaliste Adama Gaye, dont le parcours mérite respect, donnait déjà le ton de la gouvernance de Macky Sall, en des termes crus : «… A ce stade de votre gestion du Sénégal, vous méritez, au plus, une note passable, n’en déplaisent à vos laudateurs intéressés. Ils seront les derniers à vous dire que les actes que vous avez posés jusqu’ici s’inscrivent en faux contre les grandes attentes du peuple sénégalais.