La vérité n’est pas le sujet des politiques. La question est réglée depuis qu’il existe des sophistes et des rhétoriciens, depuis Machiavel ou Jonathan Swift, auteur en 1733 d’un livre fameux, L’Art du mensonge politique.
Archives journalières : 7 avril 2014
En matière de gestion du pèlerinage à la Mecque, l’Etat a souvent changé de fusil d’épaule. Mais toujours est-il que devant la persistance des problèmes, les éternelles questions reviennent : Faut-il tout remettre à l’Etat, maintenir le statuquo avec un quota pour le privé et un quota pour le Commissariat ou alors tout privatiser ?
L’Afrique, c’est connu, est le continent qui enregistre les statistiques les plus alarmants sur la pauvreté, les maladies et le sous développement. Les crises alimentaires qui y sévissent, les guerres qui s’y déroulent et les injustices exacerbées qui la déstabilise, ont fini de cantonner l’Afrique dans une forme d’impuissance définitive à maîtriser son destin. Le Sénégal, pays stable, qui était si bien parti, est, comme la plupart des pays du continent, toujours enserré dans la fatalité du sous développement économique. Où que nous regardions, nous ne voyons nulle part un début de décollage. Certes, il y a des améliorations significatives dans la survivance et certains indicateurs du développement, mais rien de structurellement déterminant pour mettre définitivement le pays sur la voie du progrès social. Alors la faute à quoi ? A la gouvernance, répondrai-je. La faute à qui ? A nos dirigeants politiques, dirai-je.