C’est un amalgame ou plutôt une confusion volontaire monstrueuse, que les adeptes de la lutte avec frappe ou militants de la violence gratuite, entretiennent pour dénaturer totalement la beauté de ce sport noble dans le vrai sens du mot. Il est inadmissible et dangereux du point de vue de la culture cette tentative d’ancrer dans l’esprit des générations actuelles et futures, que cette lutte-là avec frappe, est notre sport national. C’est archi faux ! Ce que nous voyons de plus en plus aujourd’hui au Sénégal, et que des promoteurs de lutte tentent de nous présenter pour des combats de lutte sénégalaise, est une falsification inacceptable d’une partie de notre culture, par une pâle copie des combats de gladiateurs romains. Et le ministère de la culture et des sports, chacun en ce qui le concerne, ne devraient pas tolérer un seul instant, que de telles fausses allégations qui, à la longue et à force de tapages médiatiques forcenés, risquent d’être un vrai mensonge, qui tend à devenir une fausse vérité admise malheureusement par certains Sénégalais, qui ignorent l’histoire de cette discipline. Il est net et clair, que de la lutte traditionnelle de chez-nous, ne rime et n’a jamais rimé avec la violence et la barbarie. Ce qui peut encore être vérifié aujourd’hui dans nos villages et le Sénégal des profondeurs. Par conséquent, Il faut mettre fin aux amalgames et mensonges fabriqués de toutes pièces sur la lutte traditionnelle sénégalaise, par des chasseurs de prime cupides, qui ne sont mus que par l’appât du gain, pour revenir effectivement à l’orthodoxie et rétablir la vérité historique depuis ses origines. C’est bien un devoir de mémoire qui nous incombe tous, mais et surtout davantage, à l’Etat, aux hommes de culture et historiens, afin de ne plus laisser prospérer et perdurer toutes ces contrevérités fallacieuses entretenue sur ce sport noble. Le fait, ressemble fort bien, à une conspiration du silence qui ne dit pas son nom.