Sous le feu du déchaînement médiatique concernant « la liste du Khalif », du déferlement des avis et de la controverse sur le statut spécial de la ville de Touba voulu par certains Mourides, j’en suis arrivé, finalement, à cette question: Peut-on être mouridophobe? Une interrogation qui n’aurait de sens que si mes semblables et moi, analystes sans envergure, percevions la Mouridiya comme une menace, une gêne, un concurrent… Je ne pourrai parler que pour moi.