J’avais dénoncé, en son temps, le vote de la loi sur la parité, surtout son caractère politicien, au moment où à travers des initiatives comme celle des Assisses nationales une bonne frange de la classe politique et la société civile luttaient pour sauver la démocratie sénégalaise et la République. Encore une fois, l’instrumentalisation de la lutte des femmes pour asseoir les bases d’un pouvoir personnel fut réel. On l’a vu à travers la création du poste de vice- président qu’on avait fait miroiter à beaucoup de personnalités féminines du pays.
Archives journalières : 27 mai 2014
Étudier ou travailler au Canada, en tant que ressortissant étranger, est un processus ardu, jalonné par un renouvellement continu de documents officiels pour attester constamment un statut légal auprès des autorités québécoises et canadiennes. Les formulaires sont nombreux, longs, répétitifs avec un traitement coûteux, mais avec de la persévérance, les étrangers vivant au Canada y arrivent. Cette lourdeur bureaucratique, certes stressante, n’est nullement comparable à celle du système sénégalais incompétent dans l’accomplissement de ses obligations à l’égard de ses ressortissants. Pour l’illustrer, voici deux cas tirés d’une trentaine de témoignages semblables de Sénégalais qui ont perdu leur statut légal à cause de l’impossibilité d’obtenir le passeport numérisé sénégalais au Canada.