Entre le marteau et l’enclume. Tel est la position de qui veut défendre l’intangibilité de la République tout en ménageant Touba et ses intérêts. Succomber à cette tentation mène à la démagogie et au populisme religieux. Face à celui qui refuse cette posture, les simples d’esprit crieront au scandale, les fanatiques à l’hérésie. Or, être féru de Touba et de sa confrérie ne devrait pas empêcher d’admettre l’indivisibilité de la souveraineté républicaine. Accorder un statut spécial à Touba, c’est non seulement violer gravement la constitution, mais pis, c’est poser le premier acte du dépeçage de notre pays.