Les résultats du baccalauréat ont commencé à sortir. Ceux qui sont, pour l’instant, connus sont marqués, dans tout le pays, par leur caractère catastrophique. Si la tendance se maintient, à l’issue des examens du baccalauréat, session 2014, on n’aura pas 15 % d’admis. Et, comme d’habitude, les supputations vont aller dans tous les sens pour donner les raisons de ces faibles performances. On incriminera le niveau des élèves qui ne cesserait de baisser, l’attitude des enseignants qui seraient, pendant l’année scolaire, plus en grève qu’au travail et la mauvaise volonté des autorités qui ne tiendraient pas l’éducation dans leurs priorités. Dans tous les cas, le problème est là, bien réel, et il convient de l’examiner sérieusement pour lui trouver une solution définitive. Espérons que les prochaines assises de l’éducation parviendront à nous le régler pour de bon. En attendant, voyons ce que nous inspirent ces raisons évoquées plus à tort qu’à raison pour justifier les résultats de nos élèves aux examens scolaires.