L’université où nous avons envoyé nos enfants, nos frères et nos sœurs pour qu’ils en reviennent savants, compétents, aguerris, utiles pour eux même et pour leur nation, est devenue un mouroir pour étudiants. Cette université, jadis temple du savoir, est à présent un terreau de la violence, un champ de tirs, un camp d’entrainement pour nos forces de l’ordre. Ces forces, devenues celles du désordre, s’en sont données à cœur joie dans le matraquage de nos étudiants. Payées, de nos impôts et taxes, pour assurer l’ordre et la sécurité, elles ont apparemment oublié l’essence de leur mission.