La présence du français compris par 29% de la population sénégalaise n’est pas en cause. L’anomalie, c’est l’absence des langues nationales dans la sphère officielle : vie politico- administrative, éducation, formation etc. Au plan linguistique, les conditions de base de leur intégration sont réunies, avec les recherches et publications réalisées au Sénégal et dans la sous-région (dictionnaires généraux et terminologiques, grammaires pédagogiques, manuels de calcul, littérature, traduction de la Constitution du Sénégal, traduction des programmes informatiques etc.).