Le simple fait de ne disposer pour tout le pays, que d’un seul et unique centre électronique pour le contrôle technique de tout le parc automobiles que compte le Sénégal, est à l’évidence une aberration et une absence de rationalité incontestable. Comment des autorités, douées tout simplement d’un minimum de bon sens, ont-ils pu imaginer un seul instant, pour une aussi importante mission nationale, de ne se doter qu’un seul centre et croire qu’il pourrait suffire pour le pays ? C’est encore là, une preuve matérielle incontestable d’une vision prospective étriquée de nos autorités, dans leur appréciation exacte des situations et perspectives. C’est également, un manque de considération impardonnable à l’égard des utilisateurs et du peu de souci qu’elles accordent à la satisfaction des besoins nécessaires des citoyens. Et pourtant le bon fonctionnement des importants services publics de l’Etat est l’une de leurs obligations. Au regard du rôle sécuritaire et de prévention pour les risques d’accidents, un tel centre devrait être parmi les priorités du ministère des transports routiers, dans ses dotations budgétaires. Ceci pour des raisons bien évidentes, dans la mesure où le service n’est pas du tout gratuit. Bien au contraire, il est exagérément très cher payé par les automobilistes. Par conséquent, doter le pays de tels centres en nombre suffisant, est une supériorité et une logique élémentaire de l’Etat. C’est également une nécessité évidente pour une bonne gouvernance publique et la dotation du pays de services publics performants.