S’il y a bien une profession qui va de mal en pis au Sénégal, c’est le journalisme. Celui-là qui est sensé recueillir, vérifier ou commenter des faits et les porter à notre attention, nous public, se trouve dans tous les coins de rue au Sénégal. Celui qui sait faire 2 ou 3 phrases correctes en français devient journaliste. Celui qui sait bien tenir un micro est journaliste et celui qui est capable d’écrire un article de 10 lignes est journaliste. Ce qui nous emmène au statut actuel de cette activité au Sénégal : une profession poubelle ou un métier pourri, il y a le choix.