Il ne fait guère de doute qu’au moment de sa création, l’Université Virtuelle Sénégalaise (UVS) répondait à une urgence absolue. Le pays se trouvait avec un trop plein de bacheliers qu’il fallait absolument orienter quelque part. Les universités publiques sénégalaises avaient atteint leur point de rupture et la prise en charge d’une inscription dans le privé pour tous ces bacheliers aurait fait exploser le budget de l’enseignement supérieur. Malgré ce contexte difficile, le choix de créer une université virtuelle sénégalaise et d’y orienter le surplus de bacheliers était un choix certes politiquement pertinent mais pédagogiquement injustifiable et en tous points contraire à l’intérêt de l’État du Sénégal et de la société sénégalaise.
Archives journalières : 28 février 2015
        
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                    Bien que profondément attaché à la science et à la quête de la vérité, Cheikh A. Bamba ne manquait cependant pas de critiquer la propension bien connue de nombre de théologiens et de savants musulmans à s’engager dans des polémiques sémantiques ou ontologiques, souvent oiseuses ou de nature tellement hermétique que l’exercice exclusif de la raison ne pourrait, à son avis, jamais les résoudre.