Depuis les indépendances, les plans et prospectives économiques ne produisent que des effets narcotiques d’un avenir toujours possible. Ce n’est pas faute de bonne volonté, le refrain lancinant sur les échanges et sur sa majesté le capital s’est soldé en arnaques et en vices cachés. Il manque d’originalité et d’audace pour s’inscrire, comme toujours, dans une logique de réplique et de tapage. En plus de constituer gage et moyen d’accaparement des débouchées et du marché sénégalais par des puissances étrangères, il freine tout élan de développement durable.