Le cours des évènements sur l’affaire dite des biens supposés mal acquis a fini par mobiliser toute l’attention sur le fils d’Abdoulaye Wade. Faut-il rappeler que la motivation initiale découlait d’une forte aspiration à une bonne gouvernance, rupture souhaitée et promue au laxisme connu dans la gestion des deniers publics? Maintenant que nous voilà engagés dans des poursuites, à bout de souffle sur la ligne d’arrivée, nous voilà perdus dans une confusion, suspendus entre nos promesses d’appui aux efforts de transparence et nos constats refoulés des partis pris. Difficile de distinguer, à présent, la portée des poursuites sur les institutions de la traque des monarques déchus.