Les grèves récurrentes mettant en péril le système éducatif de notre cher Sunugal représentent aujourd’hui un motif de préoccupation qui interpelle tout citoyen.
Archives journalières : 27 avril 2015
Le débat sur la transhumance soulevé ces jours-ci est une opportunité pour réfléchir avec sérénité sur des questions qui nous interpellent par rapport à l’avenir de notre pays.
La situation de l’école publique a atteint aujourd’hui un seuil critique très grave, mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaitre quand même, que cela ne date pas de maintenant. Elle est la résultante d’accumulation de promesses et meures démagogiques, objectivement non applicables dans l’immédiat. Promesses et mesures qui ont été gelées sciemment, par Me Wade, durant son magistère. C’est ce dernier qui a rompu l’équilibre dans la Fonction publique, en supprimant le principe fondamental d’égalité de : A diplôme égale salaire égal. Actuellement, les grévistes oublient de faire la genèse du problème pour mieux situer les responsabilités. C’est l’ancien régime qui a introduit dans l’enseignement toutes sortes d’éléments et de pratiques incompatibles avec l’éducation de qualité dans l’école sénégalaise. L’école publique ou celle de la République est en train d’être sacrifiée par une prise d’otage d’un syndicalisme enseignant anarchique, sans mesure et sans raison garder.