Enseignant et fils d’enseignant, le jeune Ibrahima s’était replié dans le minuscule village de Kossi, prés de Kaolack, où une poignée de talibés étendaient sur une natte les quelques rares livres existants pour recevoir son enseignement. Il était, seulement, âgé de vingt-deux ans. Son père, El Hadj Abdoulaye Niasse Le Grand, venait de disparaître.