Plus le régime de Macky Sall s’élance plus il s’illustre pâle et boiteux parce qu’il perpétue le schéma de ses prédécesseurs alors que ses adversaires ne lui opposent que des arguments terre-à-terre. Ceux qui soutiennent que les sénégalais n’ont que les dirigeants qu’ils méritent sont les mêmes qui répètent à tue-tête que le peuple est rendu mature. L’évènementiel politicien s’est substitué à la pleine approche des enjeux jusqu’à noyer tout effort de diagnostic de la crise, toute volonté de formulation des solutions alternatives.
Archives journalières : 3 juin 2015
Nul ne peut douter de l’existence du cinéma sénégalais, mais nul ne peut affirmer l’existence d’une véritable industrie cinématographique. Et pourtant l’Etat du Sénégal a beaucoup fait pour le développement de son cinéma. Des instruments et structures ont été créés pour porter et accompagner ce secteur. L’on peut citer : la Société Nationale de la Cinématographie (SNC) en 1972, la Société Sénégalaise d’Importation, de Distribution et d’Exploitation Cinématographique (SIDEC) en 1973, le Fonds de Soutien de l’Industrie Cinématographique (FOSIC) en 1978, la Société Nouvelle de Promotion Cinématographique (SNPC) en 1984, la Société d’Importation, de Promotion et d’Exploitation Cinématographique (SIMPEC) en 1991.
« Le tourisme est à l’agonie » est le refrain sans fin servi à un peuple qui aspire pourtant à « l’émergence »-pour se référer au terme consacré. Cette fausse note découle d’une politique incohérente, d’une administration en carence de compétences, d’acteurs peu performants et d’un système fonctionnant selon des schémas obsolètes. Le tourisme sénégalais est structurellement axé sur l’hébergement et la restauration.