La femme sénégalaise est à elle seule un indicateur de l’extrême pauvreté que vivent nos concitoyens surtout ceux du monde rural. La précarité dans laquelle évolue cette frange de la population est assurément indécente au regard des dépenses de prestige qu’engagent impunément nos dirigeants. Pourtant la femme est un vecteur de développement en même temps que socle de la famille sénégalaise. Toute politique de développement devrait donc faire des femmes un levier essentiel pour combattre et éradiquer la pauvreté, car elles sont non seulement les plus exposées, mais elles débordent de créativité et de persévérance dans l’effort. Les gouvernants actuels prétendent, par le PSE, mettre la femme au cœur de leurs priorités, mais au regard de leur démarche, il y a lieu de désespérer et même d’être angoissé quant à l’issue de leur entreprise.