Madiambal Diagne, Alassane Samba Diop, Mamadou Wane. Ils sont trois journalistes, trois responsables de médias. Le premier est le propriétaire , dirpub, du journal « le Quotidien », chroniqueur influent, qui dispose un réseau très dense avec les politiques, de différents bords qu’ils soient. Le second est le directeur de la RFM (la radio la plus écoutée de Dakar, semble t-il), il est très influent auprès de ses auditeurs. Du temps de Wade, Il connaissait tout ce qui se passait au palais et dans la salle du conseil des ministres, d’où son surnom, « monsieur scoop ». le troisième, moins connu du public, mais célèbre auprès de la classe politique, est le fondateur et directeur du quotidien « Enquête ». Il était l’administrateur du site Internet (fermé) Nettali.net.
Archives journalières : 8 juillet 2015
Beaucoup de facteurs expliquent pourquoi très souvent les défis de la construction nationale et de la transformation sociale ne sont pas relevés de manière effective au sein des sociétés africaines. La plupart tiennent en particulier à la nature et aux comportements politiques du leadership. A travers l’histoire de l’Etat postcolonial, les dirigeants africains ont souvent eu tendance à négliger les exigences de l’action publique en termes de production de connaissance, de recherche et de diffusion de l’information. Il a souvent manqué une mise en débat rigoureuse des enjeux et des problèmes de l’existence nationale. L’autoritarisme politique, l’acculturation des élites ainsi que l’extraversion économique ont souvent présidé à la censure politique, à l’infantilisation des peuples, et à l’occidentalisation des ordres et des structures du savoir.
Je suis un citoyen sénégalais, imbu des valeurs républicaines, né bien avant les indépendances et ayant servi son pays pendant à peu près 40 ans. J’ai eu la chance, alors que j’étais jeune élève d’avoir fêté dans les rues de Dakar, avec plusieurs gamins de mon âge, l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. J’ai vu Senghor et ses partisans bâtir nos institutions.