Les Jumah moubarak, les Aïd moubarrak et les Machallah apprêtés signifient tout au plus : pauvres convertis, bienvenus dans le cercle des élus. « khaye am na di », nous sommes perdus dans le tintamarre nouveau de ce pays compliqué de nouveautés vexantes. Les Sisyphe heureux se sont accommodés de rapports et de modes fraichement établis par effet d’émigration ou d’incursion. Faut-il contester ce Sénégal inattendu d’emprunts ou simplement s’y fondre pour faire branché ? Il va falloir, au moins, démasquer ces collabos qui ignorent qu’on jurait en toute simplicité sur la ceinture de nos pères, il n y a pas si longtemps.