Notre belle capitale était jadis d’une valeur inestimable, rien qu’avec ses agréments découlant d’un littoral inouï, privilège de sa position géographique. Voir et respirer l’océan avec une liberté naturelle de s’approcher et tremper ses pieds dans la mer, longer la côte en marchant sur le sable, sont les avantages des peuples côtiers. Des gens comme le défunt Christophe Paulo, par leur amour passionnel de notre littoral, démontrent à l’envi, hélas au risque de leur vie, que nous disposons là d’un trésor, pour peu que nous en soyons conscients et déterminer à le préserver dans le temps. D’autres l’ont fait et l’ont si bien réussi. Je prends l’exemple de la ville de Nice, un haut lieu de tourisme qui engrange énormément d’argent provenant de cette activité depuis plus d’un siècle, grâce à la réputation de son littoral superbement exploité. Sa fameuse « Promenade des Anglais » est classée depuis cette année patrimoine mondial de l’humanité. Nous avions déjà depuis longtemps cette distinction avec le phare des mamelles, il suffisait juste de s’en servir comme point vectoriel et travailler à étendre ce classement sur le littoral, au moins de l’aéroport à la limite de la Corniche Est.