Ce juridisme à outrance dans l’affaire Fada et son étonnant groupe parlementaire nous perd plus qu’il ne nous éclaire. Les jeux et les turpitudes de coulisse sont hors de portée du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il est question de discipline de parti, de combines et de courbettes. Wade a toujours fait et défait ses associés selon ses attraits et ses penchants du moment. Cette fois-ci, Diagne Fada, rodé aux techniques guerrières du maître, s’est improvisé gaillard pour ne pas finir comme tous les autres, acculé, éjecté puis tacheté.