En ouolof, comme en pulaar, la quintessence du message est la même. On peut même affirmer que cette maxime, dans son sens profond, existe dans toutes les langues africaines. Amputer cette Maxime, d’un seul de ses mots, en altère le sens. Lorsque l’on dit : « Neddo ko bandum » seulement, cela n’a plus le même sens que de dire : « Neddo, neddo ko bandum ». Tous le sens du message disparaît avec le sacrifice du premier neddo… Et c’est la porte ouverte à toutes les outrances.