Parler pour ne rien dire, parler pour se mettre au goût du jour, Clédor Sène menace ; il se dit victime pour mériter l’attention d’un peuple friand et attentif aux énigmes. C’est l’histoire d’un assassinat dont beaucoup de choses ont été dites sous le couvert des instructions juridiques, des investigations journalistiques et des intentions politiques. Pendant tout ce temps, M. Sène avait l’occasion de se dédouaner, de révéler ou de pointer du doigt celui ou ceux pour qui il avait payé finalement de sa liberté. Non Clédor, nous ne tomberons pas dans ce piège caractéristique de notre démocratie pêle-mêle faite de fantaisies, d’attirails et d’extorsions !