Il n’est pas toujours très indiqué de péter les plombs son jour d’anniversaire, comme cela est arrivé à notre jeune Président de la république, quand bien même les charges qui pèsent sur ses épaules sont colossales. Ce n’est pas le jour (d’après ou d’avant) de ses 54 ans que l’on doit exploser comme il l’a fait à l’université (d’hiver ?) de la Convergence des jeunesses républicaines. Contre qui ? Contre lui-même !
Archives journalières : 13 décembre 2015
L’affaire de la profanation de tombes aux cimetières municipales de Pikine pollue depuis quelques jours l’actualité et charrie moult commentaires. Déterrer des corps, prendre une partie du linceul qui les couvrait, trouver des organes d’animaux ou des allumettes à côté sont quelques unes des pratiques qui soulèvent l’ire des Sénégalais. Les Pikinois en premier qui, avaient même annoncé une marche de protestations. Pendant ce temps, la Police a mis la main sur des fossoyeurs et poursuit ses enquêtes afin de trouver tous les coupables.
L’Ipres, en décidant de mensualiser arbitrairement la pension de retraite par une simple division de celle-ci par deux, sans prendre l’avis des concernés et sa revalorisation en tant que telle, s’est illustré encore dans une gestion, opaque et un manque de respect inacceptable à ces braves hommes et femmes qui ont servi leur pays de leur mieux, des décennies durant. Mais voilà qu’aujourd’hui, en lieu et place de récompense méritée pour services rendus à la nation, l’Ipres ne leur attribue en ce moment, qu’une modique pension de retraite incongrue et indécente, pour des personnes âgées dont certaines sont encore responsables et gèrent elles-mêmes leur famille, à cause du chômage de leurs enfants. Comme, si l’Etat voulait les enterrer au plus vite. Et cependant, ce sont ces gens-là, qui ont durement sué sang et eau, en versant des cotisations pour faire face demain, à leurs vieux jours. Comme l’indique précisément l’appellation de l’Ipres « Institution de prévoyance retraite au Sénégal »