Lorsque le président SALL tient des discours qui dégagent un parfum de déclaration de guerre à l’endroit des terroristes, on se demande s’il ne cherche pas à créer une situation d’exception qui pourrait demain, l’amener à reporter la présidentielle de 3 à 4 ans. Un pays en guerre ou en état d’urgence n’organise pas d’élection. Une attaque terroriste ferait l’affaire du pouvoir qui n’hésiterait pas une seule seconde à déclarer l’état d’urgence comme en France, et qui sait ce qui s’en suivrait ? Sall charme le danger en défiant ces fous de Dieu par des déclarations alambiquées et mal placées. Et le voilà encore engagé notre pays dans une coalition anti Daesh. Les maladresses, dans sa gouvernance, qui s’amoncellent sous nos yeux tels des amas d’ordures devant nos portes, vont précipiter notre pays dans le chaos : chaos économique, chaos politique, chaos sociale.